Monday, January 29, 2007

Il faut reconnaître à la ville de Beyrouth une équipe de nettoyage hors pair.

Vendredi, je fais un petit tour du coté de la cité sportive. A l’entrée du tunnel Salim Slem, je remarque ce nouveau marquage au sol – les traces de pneus brûlés – perceptible même par les mal voyants, tellement c’est en relief sur le goudron de la chaussée.
Je sors du tunnel à l’heure où les pigeons rentrent à la maison, à tire d’ailes ils déchirent le ciel mauve et rose, je m’attends à voir de la fumée et de la suie, je note aussi que la grippe aviaire n’a jamais affecté l’affection des libanais pour ces volatiles, et au lieu d’une apocalyptique scène de post guérilla urbaine, je ne vois que quelques voitures calcinées – sur plus de 100 mètres quand même – et des trottoirs arrachés (ah voila d’où viennent les pierres ?) et quand même un peu de tanks. Des militaires des forces spéciales, tout en noir, achèvent de donner à cette balade son ancrage spatio temporel.

Beyrouth, hiver 2007, de nouvelles règles de conduite sont données par les parents à leurs enfants : ne boucle pas ta ceinture de sécurité ma chérie, tu risques d’avoir besoin de sortir très vite de ta voiture. Et puis lis bien les panneaux : attention chute de pierres au beau milieu d’une place vide, ça veut bien dire ce que ça veut dire.

2 Comments:

Anonymous Anonymous said...

i m still reading, even if not commenting much!
bisous :-)

1:46 AM  
Anonymous Anonymous said...

Je suis vos promenades allègres et tragiques depuis quelques mois... Suivez-moi si vous le souhaitez.

http://10joursabeyrouth.blogspirit.com/

12:31 AM  

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