Sunday, August 06, 2006

Arithmétique du massacre

Qui aurait cru qu'on en avait autant, des ponts? Et des belles choses a pleurer... et des jals d'olivier plein de coquelicots au printemps? a la place il y maintenant un tas de cendres fumantes, et suffisamment de phosphore pour que les 10 générations d'olivier qui viennent soient bleus a pois jaunes...
et que les poissons aient 3 têtes.

Dans tout ça je ne sais ni ou ni quand je pars, mais je sais que je le fais. Je suis fatiguée d'en parler, de défendre l'idée de partir - pour mémoire il me semble que tous on a caresse l'idée de quitter Beyrouth dans un passe proche, tous on a étouffe de cette vie si provinciale et si dallas.
Si je n'ai pas une âme de martyre, pourquoi on veut me l'inculquer de force? Si je ne peux pas travailler ou je suis? Si je ne peux pas me déplacer?
Je sais que je tenais a quelque chose - l'indolence souriante - qui va peiner a reexister a beyrouth.
Ces derniers jours, je porte mon insouciance comme un gilet pare balles.

1 Comments:

Anonymous Anonymous said...

hey... i just arrived to vienna, half an hour ago. i m seeing beirut on tv. my heart is broken. i want to come back. NOW.
are u ok? take care of urself and keep in touch. i will be back very soon.
love
fairy

10:45 PM  

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