Thursday, August 10, 2006

vite vite

Aux flancs de Beyrouth il y a une mer en deuil, et un énorme abcès de cendres. Dans Beyrouth il y a des gens qui se demandent si pendant leur sieste les villes se sont encore éloignées les unes des autres.
Tous les jours, on récite notre nouvelle géographie, toute faite de cols et fleuves plus infranchissables qu’au moyen age.
Tous les jours, ailleurs semble plus loin. Encore plus étouffant qu’ici. Hier je voulais partir, aujourd’hui je me demande où, pourquoi, comment. Où je vais trouver assez de place pour ma nostalgie et ma rage ? Il suffit d’une demi journée de calme pour m’envisager ici en fait… viscéralement perdue…

1 Comments:

Blogger Unknown said...

Juste pour dire que je te lis, même si je ne commente pas et que j'apprécie bcp ta façon de dire tout ça.Voilà.

4:18 PM  

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