lundi
Beyrouth après la guerre, c’était comme une femme sonnée, qui avait encore des degoulinades de secrétions plein les jambes. Toute purulente et ravagée, elle se laissait ouvrir et trifouiller.
C’est une ville qui a toujours été trop sulfureuse pour ses voisins. Tout le monde arabe la lorgne, voudrait bien la mettre dans son lit, et de dépit et de rage ne rêve que de la voir a terre.